Transmettre un album à ses petits enfants

[lise mingasson]

Dans la ligne de ce qui est déjà proposé à l'EGPE, je présente une activité autour de la transmission en rapport avec la lignée familiale. "Qu'ai-je reçu des mes grands-parents et parents ? Que transmettre (de mes souvenirs, de mes valeurs, de mon expérience) à mes petits enfants et comment ?" L'approche est celle du "récit de vie", c'est à dire une plongée dans ce qui nous a constitués aux plans personnel, familial, collectif. Textes, papiers officiels, photos, extraits divers... nous solliciterons la "banque de données" que nous sommes devenus. Comment choisir et quoi ?
Parler devant un groupe à partir de consignes adaptées, transformer (éventuellement) cette parole en trace écrite, organiser, rendre vivante et accessible notre production, telle est la base de la réalisation de l'album.
Le support peut être traditionnel, il peut aussi emprunter la voie électronique (l'EGPE dispose de compétences à ce niveau qu'il est possible de solliciter).

Je propose d'animer cet atelier entre Octobre et Mai 2009 sur 7 séances.
Groupe de 8 personnes maximum.

Mon profil : journaliste pendant trente ans dans une revue de Sciences sociales ; formée à l'approche du récit de vie au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). J'anime ce type d'ateliers cette année dans une structure associative à Paris.

Si cela vous intéresse, manifestez-vous et nous pourrons aller ensemble plus loin.
lise.mingasson@gmail.com

Amicalement
lise

[MG]

Votre proposition est très intéressante et complète bien ce qui est déjà proposé à l'EGPE par :
- Marie Jo Audollent : SE SOUVENIR, ECRIRE
- Sylvie Houel : PSYCO-GENERALOGIE
- Jacques Nozick : APPRENDRE A RACONTER SON HISTOIRE PAR DVD

Question : y-a-il une cohérence entre ces 3 activités ? Peut-on passer de l'une à l'autre en profitant des réflexions et du travail fait en amont ? par exemple puis-je écrire un récit de vie documenté par la psycho-généalogie, puis en faire un album, mais aussi un DVD à partir de la même matière.
Faites-vous un prix sur l'ensemble ?

[audrey.est.là]

bonjour,
je suis nouvelle sur ce forum pas seulement réservé au sénior. J'ai en effet 21 ans et suis actuellement étudiante en design de produits ( création d'objets, voire plus... ). Je me suis inscrite sur ce forum, car je cherche des interlocuteurs pour mener à bien mon projet de diplôme. Il se compose d'un mémoire qui traite principalement de la communication, malmenée de nos jours, car surpassée par les objets électroniques en tout genre, nous persuadant que nous somme connectés en permanence... Mais pour mon projet final, je tente de mettre en forme, d'expérimenter à travers l'objet, les matériaux, les tissus..., la notion de transmission intergénérationnelle.
Grand sujet, nourri pour le moment d'expérience personnelle, peut-être trop ...

Comment peut-on penser la transmission et le legs dès la conception de l'objet, comment cela peut-il s'inscrire dans sa matière même ? Je parle biensûr de la transmission entre nos grands-parents, parents et nous, mais aussi de la façon dont, par exemple, j'envisage déjà la transmission qui se passera entre moi et les générations futures.
Tout ça peut paraître encore flou, mais je cherche des témoignages, points de vue, interlocuteurs en tout genre, de toutes expériences pour nourrir ces propos.
Quels objets sont transmis de générations en générations ? Comment le don se fait-il ? Quelle valeur lui accordez-vous ? Comment est-il accepté par "sa famille d'accueil" ? Quel est la suite de sa vie d'objet ?

Comment communiquez-vous avec vos petits enfants ? SI c'est par des moyens électroniques, qu'en retirez-vous ? ....

Je pose ces questions, mais il y en a bien d'autres.

SI vous sentez l'envie de me faire partager vos expériences et ainsi m'aider à faire évoluer ce projet, merci beaucoup.

Audrey

[Tutelle]

Hello!
La meilleure des transmissions se fait souvent par l'intermédiaire d'une forte complicité, et ensuite cela vient tout seul. Comment développer cette complicité? En passant du temps ensemble essentiellement
Complicité enfants/grands-parents
Bien à vous,
G.

[FG]

la complicité est une condition nécessaire... mais pas suffisante. Il faut trouver un prétexte, une opportunité, un moyen qui nous donne l'occasion de se réunir et de faire ensemble avec les enfants et les petits enfants un travail de mémoire, de recherche, de classement, de commentaire et de remise en forme de ce qui a jalonné nos existences.
Ce doit être une sorte de jeu où les grands-parents ne doivent pas montrer qu'ils ont la science infuse et connaissent tout, sous prétexte d'avoir vécu longtemps.
Nous avons aussi beaucoup à apprendre de nos petits enfants.

[CN]

Au décès de mon père, je me suis aperçu qu'il avait oublié de nous transmettre les informations pratiques concernant son quotidien et son patrimoine. Il a fallu "retourner" tous ses papiers pendant que les obligations de successions nous pressaient de fournir certaines informations aux administrations.C'est ainsi que j'ai songé à développer le MEMO-VIE
Mon père, soucieux des détails, il n’avait pas pensé à préciser la localisation de son livret de famille, de sa carte vitale, de sa dernière déclaration d’impôt, de ses caisses de retraite, etc. De même qu’il n’avait pas indiqué les coordonnées précises de ses comptes, de ses propriétés, les modalités de ses abonnements et les noms et téléphone de ses interlocuteurs extérieurs.
Le règlement de sa succession a été non seulement un parcours douloureux mais fastidieux, en même temps qu’une prise de conscience sur les enjeux d’un classement ‘universel’ de toutes les données relatives à notre vie quotidienne. Avais-je moi-même prévu le cas? Mes proches pourraient-ils retrouver aisément l’essentiel pour répondre à leurs obligations ?

Face a ces deux constats, je réfléchis au meilleur classement des informations indispensables à ma vie courante. C’est ainsi qu’est né le MEMO-VIE, après 6 mois de travail méthodique et précis. MEMO-VIE : http//www.memo-vie.fr

Toutes vos remarques me seront très utiles pour la promotion de ce produit.
Je précise que j'ai moi-meme 55 ans et que je réfléchis aux questions des seniors avec intéret.

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